À l’occasion de la journée « J’achète un livre québécois », le clan Exponentiel était ravi de voir que l’industrie du livre se porte très bien au Québec. Pas plus tard que la semaine dernière, un article de La Presse nous apprenait que les ventes dans les librairies ont atteint leur niveau le plus élevé des dernières années. En cette journée, nous vous invitons à lire les témoignages de quelques membres du clan sur leurs lectures québécoises préférées au cours des années.

J’ai dévoré pas mal de livres de Marie Laberge. Quelle écrivaine incroyable! Pendant un moment, j’ai même eu, collée sur mon frigo, une phrase extraite d’un de ses livres, qui disait à peu près ceci : « Le problème avec la lucidité, c’est qu’il n’y a pas de contrôle de volume. » Si cet extrait vous parle et que vous ne connaissez pas encore Marie Laberge, je vous conseille vivement de plonger dans sa trilogie Le goût du bonheur. Vous allez adorer!

Avec une plume toujours aussi puissante et impressionnante, ce nouveau roman de l’auteur est extrêmement original et amène le lecteur à réfléchir sur l'authenticité et le pouvoir de l'écriture. Séparé en deux parties, une autobiographique et une éclatée avec des personnages marquants, ce livre confirme que Antoine Charbonneau-Demers est l’un des plus talentueux auteurs de sa génération.

Le premier roman de Naomi Fontaine est un casse-tête que le lecteur doit reconstruire, un portrait morcelé de la vie des gens du Nord, un paradoxe entre la beauté et la misère. C’est beau, de bout en bout.

Je recommande Rue Duplessis de Jean-Philippe Pleau à tous ceux qui souhaitent s'initier au concept de transfuge de classe. L'auteur le fait avec une grande sensibilité.